mardi 31 janvier 2012

au revoir Goodreads...

revue de presse
Par Lea Lavagen, le mardi 31 janvier 2012 


Le réseau social Goodreads a changé de fournisseur de données. De Amazon, il passera à Ingram, en plus de la Library Congress. Le motif ? Les conditions beaucoup trop contraignantes imposées par Amazon.

Goodreads est un réseau social qui permet à ses membres de partager ses lectures, les recommander et en discuter. Le réseau social peut même faciliter l'achat des livres en question. Goodreads a annoncé récemment que les restrictions imposées par Amazon, qui lui fournissait les données nécessaires dans le cadre de ce partage, impliquaient trop de restrictions. Le site se passera donc de ses services.

Amazon, entre autres, exige que l'internaute soit redirigé vers son site de façon exclusive s'il souhaite acheter un livre. « Notre objectif est d'être un lieu ouvert à tous les lecteurs qui souhaitent découvrir et acheter des livres quel que soit le détaillant, à la fois en ligne et hors Internet » a précisé Goodreads. 


 Le réseau social ne recevait que les métadonnées c'est-à-dire les titres des ouvrages, les noms d'auteurs, le nombre de pages, mais pas les résumés. Amazon ne souhaitait pas non plus que le contenu fourni soit accessible via smartphones (applications, sites). Un peu trop gourmand au goût de Goodreads.

« Les conditions désormais requises par Amazon sont devenues tellement restrictives qu'il est logique de travailler avec d'autres sources de données et faire de meilleures affaires ». Goodreads devrait donc changer de fournisseur en passant à Ingram, en plus du Library Congress et d'autres sources pour compléter l'offre.

.bien entendu, je donne raison à goodreads, mais le hic, c'est que maintenant toutes les couvertures de livres ont pratiquement disparues, et vraiment la flemme de reprendre un par un tous les titres...
conclusion : 
pour les titres en français, rien de prévu... alors tant pis, j'abandonne goodreads, après tout, je le trouvais juste pratique pour les widgets.
heureusement, il nous reste Babelio et l'Agora des livres.

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