dimanche 23 décembre 2012

Seul le silence de R-J Ellory

 602 pages

Joseph Vaughan, écrivain à succès, tient en joue un tueur en série, dans l’ombre duquel il vit depuis bientôt trente ans. Joseph a douze ans lorsqu’il découvre dans son village de Géorgie le corps horriblement mutilé d’une fillette assassinée. La première victime d’une longue série qui laissera longtemps la police impuissante. 
Des années plus tard, lorsque l’affaire semble enfin élucidée, Joseph décide de changer de vie et de s’installer à New York pour oublier les séquelles de cette histoire qui l’a touché de trop près. Lorsqu’il comprend que le tueur est toujours à l’œuvre, il n’a d’autre solution pour échapper à ses démons, alors que les cadavres d’enfants se multiplient, que de reprendre une enquête qui le hante afin de démasquer le vrai coupable, dont l’identité ne sera révélée que dans les toutes dernières pages.

Plus encore qu’un roman de serial killer à la mécanique parfaite et au suspense constant, Seul le silence marque une date dans l’histoire du thriller. Avec ce récit crépusculaire à la noirceur absolue, sans concession aucune, R. J.Ellory évoque autant William Styron que Norman Mailer par la puissance de son écriture et la complexité des émotions qu’il met en jeu.

 lecture commencée le 19/12/2012
probablement terminée ce soir... plus que quelques pages.

bienUn livre qui m'a mis fortement mal à l'aise, comme toujours lorsqu'il y a meurtre d'enfants. L'énigme est bien entretenue, à la page 565, le nom du serial-killer n'est toujours pas révélé. Je ne serais guère étonnée que ce soit Joseph Vaughan lui-même ou le shérif Haynes Dearing, qui sillonne la région. 
24/12/2012 - et voilà, je sais tout ! et ça confirme mes suppositions... finalement il n'y avait qu'une seule raison pour que l'assassin soit celui-là. Qui d'autre pouvait enlever des fillettes en plein jour sans attirer l'attention ? Seule chose qui me chiffonne un peu, c'est de ne pas savoir ce qui à déclencher chez lui cette vague de meurtres. 



***
La Nouvelle-Orléans, 2006. La fille du gouverneur de Louisiane a été kidnappée et son garde du corps assassiné. L'auteur des faits pose ses conditions avant de pouvoir donner des indications quant au lieu où se trouve la jeune fille. Il commence alors à se confronter à Ray Hartmann et à donner le récit de toute sa vie dans le milieu criminel.

Lors d'une enquête consacrée à un tueur en série, l'inspecteur Miller découvre qu'une des victimes menait une double vie. Il découvre que le gouvernement américain est étroitement lié à cette affaire.

Juste après avoir perdu son partenaire et faisant l'objet d'une enquête interne, Frank Parish, policier new-yorkais part à la recherche d'un tueur en série.
***
Un tueur en série est une personne qui a commis au moins trois meurtres, un intervalle de temps — de quelques jours à plusieurs années — séparant chacun de ces meurtres, et qui réalise un certain niveau de satisfaction par la mort de sa victime. Un tueur en série est souvent un psychopathe qui se caractérise par son manque d'empathie et son sadisme par sa boulimie de meurtres, par le plaisir qu'il tire de ses actes, et par un sentiment très fort de supériorité ; mais il existe des exceptions1. En outre, un tueur en série se caractérise généralement par le fait qu'il n'existe aucun lien entre lui et sa victime, en d'autres termes, il ne connaît pas sa victime avant de la choisir. D’où une difficulté accentuée pour les enquêteurs de retrouver l'auteur des faits.
Le tueur en série ne tue pas par idéologie (même s'il peut parfois sélectionner ses victimes sur des critères ethniques, religieux, sexuels ou autres), par fanatisme, et généralement pas par appât du gain. Le moteur du tueur en série est fréquemment le sentiment de toute puissance que lui procurent ses crimes. Une forte proportion de tueurs en série a subi des violences ou des agressions sexuelles durant l'enfance2.
Au regard de cette définition, les terroristes, les criminels de guerre, les tueurs de masse, les tueurs à la chaîne, les tueurs passionnels ou les tueurs à gages ne sont pas considérés comme étant des tueurs en série. - wikipédia - illustration



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