vendredi 2 novembre 2012

Petit-déjeuner chez Tiffany de Truman Capote




  • 192 pages
  • Editeur : Gallimard (5 avril 1973)
  • classique de la littérature américaine
  • Le narrateur, anonyme pendant l'essentiel du récit, se remémore en compagnie du barman Joe Bell de leur ancienne connaissance commune, Holly Golightly, dont ils croient reconnaître la représentation en une statuette portée par un nègre d'Afrique, sur quelques photographies transmise par un certain M. Yunioshi.
    Le narrateur, Holly et Yunioshi furent tous trois voisins, quelques années plus tôt. Holly Golightly est alors une call-girl qui dérange ses voisins à toute heure, par ses fêtes interminables, ou bien en rentrant au petit matin accompagnée de clients. Alors que le photographe japonais s'en plaint, le narrateur, jeune écrivain dont la carrière ne décolle pas, se lie d'amitié avec Holly qui l'appelle Fred, du nom de son frère qui, dit-elle, lui ressemble. 
    À la mort de son frère, Holly l'appelle Buster. Excentrique, voire manipulatrice envers sa collègue Mag Wildwood ou son ancien « mari », un vieux vétérinaire texan avec lequel elle a vécu avant de le fuir à seize ans, Holly rêve de mariage fortuné, mais aussi de trouver à sa vie un sens, question qui l'angoisse profondément et la met dans des états de mean reds (par parallèle au blues) qu'elle fuit en contemplant les vitrines de la bijouterie Tiffany à l'heure du petit-déjeuner. 
    Payée par un truand pour le visiter en prison, elle transmet des bulletins météo qui se révèlent être des messages codés : impliquée malgré elle dans un réseau de trafic de drogue elle voit tomber à l'eau l'espoir d'un mariage avec un riche brésilien. 
    Pourtant, elle se décide à partir tout de même dans le voyage qu'elle devait faire avec ce dernier, et disparaît, jusqu'à ce que l'étrange témoignage remis par M. Yunioshi ne vienne réveiller son souvenir chez ses anciens amis.-wikipédia

«J'avais été au cinéma, j'étais rentré et je m'étais mis au lit avec un grog au rhum et le dernier Simenon. C'était tellement mon idée d'une soirée confortable que je ne parvenais pas à comprendre le sentiment de malaise qui s'amplifia en moi au point que je pouvais entendre les battements de mon cœur... Le sentiment que l'on m'épiait. Que quelqu'un était dans la chambre. Puis il y eut une succession de coups secs sur la vitre, une apparition d'un gris spectral. Je renversai le grog. Il me fallut un certain temps avant que je me décide à ouvrir la fenêtre et à demander à Miss Golightly ce qu'elle voulait.»

 lecture commencée le 01/11/2012

Début agréable, un peu bizarre pour le moment, mais  n'ayant encore jamais lu l'auteur, possible que j'ai besoin d'un temps d'adaptation à son style.


lecture terminée le 03/11/2012
 Pas vraiment apprécié cette nouvelle, probablement parce que la société qui y est décrite me semble factice et vide.
 Par contre, toutes les autres nouvelles m'ont séduites, sans exception :  La maison de fleurs , La guitare de diamants et Un souvenir de Noël.
Ma préférée : Un souvenir de Noël (A Christmas memory). Buddy a sept ans, la vieille cousine qu'il adore soixante et plus, et par un froid matin de novembre : « Oh mon Dieu ! » s'écrie-t-elle, « Mais c'est le moment de faire les cakes aux fruits ! »

A voir : Diamants sur canapé, film de Blake Edwards (1961) 


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