lundi 29 octobre 2012

Les vacances d'un serial killer de Nadine Monfils


  • 252 pages
  • Editeur : Pocket (7 juin 2012)
  • Les tribulations de la famille Destrooper, en villégiature sur les plages de la mer du Nord. Comme chaque été, Alfonse Destrooper part en villégiature à la mer du Nord. Josette, sa femme, est bien décidée à se la couler douce, entre farniente à la plage et shopping dans la station balnéaire. Les enfants, Steven et Lourdes, emportent leur caméra pour immortaliser ces vacances. Quant à la mémé, véritable Calamity Jane, elle les accompagne dans sa vieille caravane. Mais le voyage commence mal ! Un motard pique le sac de Josette à un carrefour et s’enfuit. La famille Destrooper reprend la route après une pause-pipi. À l’arrière de la voiture, les ados visionnent tranquillement leurs vidéos. Quand, soudain, ils découvrent à l’écran le cadavre du motard gisant sur le sol des toilettes du restoroute ! Les vacances en enfer ne font que commencer…

  • Le grand jour est arrivé ! Ceux qui ont du pognon vont à la Costa del Sol s'enduire de crème solaire et pavaner sur la playa en sirotant des punchs. Les autres se rendent à la mer du Nord où il pleut trois jours sur quatre, et encore, c'est quand t'as du bol.
    La famille Destrooper est sur le départ. Le père, Alfonse - surnommé Fonske -, est en tenue de combat, chemise à fleurs et short kaki, prêt à partir traquer les lions dans la pampa. Sauf qu'à Blankenberge, il va avoir du mal à en trouver, des lions. Son fils et sa fille, deux glandeurs fumeurs de pétards, sont déjà installés à l'arrière de la voiture. Steven, l'aîné, doit son prénom à Steven Seagal, l'idole de sa mère, Josette Destrooper, qui connaît tous ses films par coeur. Il a enfilé sa parka, un short destroy, et a visse son casque de moto sur sa tête. Il n'a pas de mob, mais son casque, il ne le quitte jamais. Lourdes - comme le prénom de la fille de Madonna que Josette a péché dans Voici, son magazine préféré - porte un jean troué et un T-shirt avachi. Un walkman orné de pompons roses sur ses oreilles, elle écoute la Cool Connexion. Des as du Hip-Hop. Le père, lui, préfère les chansons à texte de Sheila. Il possède tous ses disques. L'ancienne nénette à couettes et à jupette vichy le fait bander depuis des lustres. À part Sheila, Alfonse a une grande passion : le tuning. Sa bagnole, c'est sa vie, et il y consacre le plus clair de son temps. L'engin est d'un kitsch absolu, avec ses jantes dorées, son volant en peau de zèbre, ses sièges recouverts de housses tigrées, et surtout sa sono à vous défoncer les tympans.
    Derrière la bagnole est attachée la caravane Wa-Wa, devenue elle aussi une pièce de collection. Comme la mémé qui est à l'intérieur. Une teigne, celle-là ! Et qui, en prime, a des goûts à vous faire gerber. Elle a même accroché des géraniums en plastique aux fenêtres pour faire plus coquet. Alfonse a l'impression de trimbaler un potager au cul de sa cage.

    lecture commencée le 28/10/2012
    première impression après une vingtaine de pages lues : hilarant, je sens que je ne vais en faire qu'une bouchée !

    lecture terminée le 30/10/2012
    gentil petit livre délassant, quelques bons moments d'humour, mais ça devient un peut lourd sur la fin. Bien peur qu'il ne me laisse pas beaucoup de souvenir. De tous les personnages, c'est la mémé indigne qui est la plus sympatique
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