dimanche 25 mars 2012

j'ai lu : LES PREMIERS SOUVENIRS d'Elisabeth Loussaut

 
LES PREMIERS SOUVENIRS d'Elisabeth Loussaut


mon avis : très bien

Après nous avons conté la vie d'Hélène et de son travail en mairie (http://mazel-au-fil-des-livres.blogspot.fr/2012/02/jai-lu-socialiste-malgre-vous-de.html), Elisabeth nous offre des pages de souvenirs, fait de petits riens si important pour chacun d'entre nous.  Des bribres, tenant à l'odeur de violette, de gourmandise, de parfum de craies et de tableau noir...

C'est frais et charmant, se lit en un rien de temps et vous laisse songeur... un retour dans le passé qui vous fait remonter à la surface vos propres souvenirs.

Comme l'histoire de Jeannot lapin, tragique,
 "comme tous les dimanche matin, les odeurs du déjeuner flottaient dans la maison. ça sentait bon... 
La serviette nouée autour du cou, j'ai tendu mon assiette, ma mère m'a servi un morceau de viande... on aurait dit du lapin. En riant, j'ai dit : c'est pas Jeannot, au moins !"

l'histoire de la fête des mères... plus amusante, mais là, pas de collier de nouilles... qui me rappelle un cadeau de fête des mères fait de petits bonbons à 0.01 centimes, du temps on l'on était encore aux anciens francs...

Amusante aussi l'histoire des pastilles à la violette, dans mon souvenir c'était des crocodiles en guimauve avec une petite bague en cadeaux...

grand moment de solitude avec "la balade à Paimpol" et le sac polochon... qui m'a fait me souvenir d'un certain imperméable trop grand, fait pour durer plusieurs années,

un peu de romantisme avec "l'ébéniste" et les premiers émois d'une fillette... qui ne se souvient de son premier amour ! ... le mien s'appelait Christian, il était le fils du boucher rue Bonaparte... 

un coup de gueule aussi envers un "professeur principal"... là j'ai aussi un souvenir cuisant qui m'a valu 3 heures de colle et l'impossibilité de lire Pagnol,

bref, lire ces courtes nouvelles et vous retrouvez votre enfance au cours d'une trentaine de pages, cela prends peu de temps mais vous laisse de quoi rêver longtemps sur vos souvenirs, donc, un plaisir de longue durée.

Et si après avoir lu ces nouvelles, chacune d'entre nous racontions un souvenir d'enfance ? et l'offrions à Elisabeth ? 






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