vendredi 20 janvier 2012

vendredi lecture, bilan de la semaine 3

forum vendredi lecture

Je poursuis la lecture de Un monde sans finUn monde sans fin de Ken Follett,
1 000 pages chez Fattoriushistoire chez Linnaemoyen-âge chez Hérisson   1336 pages, arrivée page 570... presque la copie conforme des "piliers de la terre". Je pense en avoir encore pour une bonne semaine de lecture.


Souris - Surprisela surprise

forum newsbookreçu EroticortexEroticortex de Thierry Maugenest, en partenariat avec newbook...
- Je pense que l'humanité aurait besoin d'un amour modulable. Il faudrait pouvoir activer le sentiment amoureux lorsqu'on en a besoin et le mettre en veille lorsqu'il s'avère inutile. - C'est pas très romantique... - Au contraire, un couple activerait son amour dans les grands moments de la vie, lors d'un voyage au bout du monde, sur le sommet d'une montagne ou à bord d'une goélette sur l'océan Indien, et, pour ne pas l'user inutilement, il le désactiverait dans des situations quotidiennes, plus prosaïques, qui s'accommodent mal de grands sentiments. - L'amour à la carte ? - Oui, ce serait le bonheur assuré. Pourquoi être amoureux fou de quelqu'un si c'est pour pousser ensemble un caddy au supermarché, comparer les prix des produits d'entretien et faire une heure de queue à la caisse. - L'amour à la carte, c'est ce qu'il nous faudrait... Moi, je signe tout de suite pour un tel programme dans mon cortex.


inscription au challengeprochaine lecture commune prévue  février/mars... 
Détails sur le produitLe Golem de Isaac Bashevis Singer
Le Golem fait partie des classiques du fantastique. Que Singer s'en empare et c'est un golem particulier qui voit le jour. Accusé à tort de meurtre rituel, Reb Eliezer sera innocenté grâce à Rabbi Leib de Prague qui donne vie au golem, créature d'argile. Mais elle lui échappe. Le golem modelé par Singer se met à devenir humain. Il rit, il pleure, il tombe amoureux. Puis il disparaît parce que la tradition le veut. Singer a réussi un tour de force d'humour et d'humanité : c'est là son génie. Son golem est déroutant de bonne volonté, de gaucherie, de tendresse. Il est le bon géant des enfants ; il est l'enfant que garde en lui chaque adulte. Revu et corrigé par Singer (Prix Nobel de littérature 1978), le Golem n'a pas fini de nous étonner. 

les envies de lire...
Détails sur le produitNuit de Edgar Hilsenrath, 
Resté censuré en Allemagne près de 20 ans, Nuit est aujourd’hui considéré comme le chef d’œuvre d’Edgar Hilsenrath. C’est la nuit permanente sur le ghetto de Prokov. Au fil des jours, dans un décor apocalyptique, Ranek lutte pour sa survie. Les personnages sont réduits à des ombres... comme s’ils n’avaient plus ni âme ni corps. Pourtant, dans ce brouillard permanent, surnagent des éléments de vie : la faim, le froid, les scènes d’amour hâtives, de pendaisons (ratées) ou d’accouchement au milieu du ghetto montrent que l’humanité demeure. L’écriture est plus sage que dans les livres précédents, et le style mécanique, concis, halluciné… quasiment cinématographique. Hilsenrath s’est inspiré pour Nuit de sa propre histoire, et du ghetto ukrainien où il a passé quatre ans entre 1941 et 1945. C’est d’ailleurs la genèse de ce livre, qu’il a réécrit vingt fois entre 1947 et 1958, qui est racontée dans Fuck America. En Allemagne, Nuit, publié en 1964, a été saboté par son propre éditeur, qui craignait les réactions à cette approche, très crue, de la Shoah : la moitié du tirage a été envoyée en service de presse et le livre, épuisé en un mois, n’a jamais été réimprimé. Aujourd’hui, le livre s’est vendu à plus de 500 000 exemplaires dans le monde. En réponse à l’hyperréalisme de Nuit, et pour achever de sortir Hilsenrath de tout modèle littéraire connu, Attila publiera à la rentrée 2012 une parodie de roman d’espionnage écrite suite à une commande d’Otto Preminger : Orgasme à Moscou.
Détails sur le produitHôtel Adlon de Philip Kerr
Dans ce sixième épisode, retour aux sources.
Berlin, 1934 : Le monde est aveugle. Mais Bernie Gunther, lui, ne l’est pas. Après avoir quitté la police de plus en plus nazifiée, il est chargé de la sécurité des résidents du célèbre hôtel Adlon. Le dirigeant d’une entreprise de construction est retrouvé assassiné dans sa chambre. Quelque temps plus tard, on repêche le cadavre d’un jeune boxeur juif. Y aurait-il un lien entre ces deux meurtres ? Dans le même temps, Bernie fait la connaissance de deux résidents de l’hôtel : une talentueuse et ravissante journaliste qui milite pour que les États-Unis boycottent les Jeux olympiques de 1936 et un gangster américain proche de la mafia de Chicago, bien décidé à s’enrichir grâce aux J.O. Sur fond de montée de la discrimination à l’égard des juifs, Bernie découvre un réseau de sociétés écrans, destinées à détourner les sommes pharaoniques que les nazis sont prêts à dépenser pour exhiber le nouveau visage de l’Allemagne grâce à la construction du stade prévu pour accueillir les J.O. . La lumière sur cette affaire ne se fera que vingt ans plus tard, dans le Cuba pré-révolutionnaire. 
Janvier 2003. Gilbert Woodbrooke accepte de participer au jury d’un festival de cinéma trash à Lyon. Un documentaire de son galeriste Julius B. Hacker sur l’extermination des Juifs de Pologne et sur le périple de survivants jusqu’au Japon puis à Shanghai, entre 1939 et 1942, figure en compétition. Gilbert compte aussi profiter de son séjour pour visiter la tombe de son grand-père, le reporter Edward Woobrooke, dont personne dans la famille ne lui a jamais rien dit.
Il retrouve en France l’universitaire juif américain Salomon Goldfarb, qui réalise une enquête sur les programmes de stérilisation à l’échelle mondiale mis au point par des lobbies américains avec l’aide d’anciens scientifiques nazis.Goldfarb cherche un homme qu’il soupçonne d’avoir tenté, pendant la guerre, de convaincre les Japonais, qui occupaient Shanghai, de livrer les 20 000 juifs de la communauté locale à ses expérimentations. Cet homme serait le médecin de Ravensbrück, le Dr Neuberg.
En pèlerinage familial, Woodbrooke a la surprise de découvrir, sur la pierre tombale de son grand-père, deux autres noms gravés : ceux de Gabrielle de Pierremont, une résistante rescapée des camps de la mort, et de leur enfant. Tous trois ont disparu la même année, dans leur tente de camping en Isère, alors que Gabrielle devait remettre le manuscrit de ses souvenirs de résistance où elle racontait précisément les sévices subis en déportation...
Détails sur le produitMonsieur Sapiro de Benny Barbash
Il y a des jours où décidément, la peau d'un autre vous irait comme un gant. Miki, la cinquantaine sans gloire, en est à l'heure du bilan d'un désastre ordinaire - celui de sa propre vie. Publicitaire standard qui s'était rêvé artiste maudit, il y a bien longtemps qu'il a cessé d'aimer sa femme. 
Notre héros sans histoire, mi-amer mi-ironique, n'a pas pour autant le courage de se prendre en main pour inverser l'ordre des choses. Et pourtant, un hasard improbable lui offre la possibilité de tout changer : dans un luxueux hall d'hôtel où Miki est confortablement assis, on demande au téléphone un certain Monsieur Sapiro - éminent faussaire qui a les meilleures raisons du monde pour ne pas répondre à l'appel. 
Ce Monsieur Sapiro qui doit justement livrer la copie du fameux triple autoportrait de Johannes Gumpp à un riche amateur d'art. Miki hésite, tergiverse, se lance : Monsieur Sapiro, ce sera lui ! Dès lors la fiction, semée d'imperceptibles incohérences, laisse sans cesse planer le doute sur les activités fantasmées ou réelles du narrateur. 
Avec Monsieur Sapiro, Benny Barbash pousse à l'extrême la logique diabolique des jeux de miroir, pour l'étendre à tout le roman - par une construction tourbillonnante qui nous embarque dans un dédale d'interprétations toutes plus jubilatoires les unes que les autres.

nouveaux en flânant sur la blogosphère

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 et comme pas encore de logo, je propose...


bonne journée et bonne lecture


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