mardi 24 janvier 2012

né un 24 janvier : Beaumarchais,

1732 : Beaumarchais, écrivain et dramaturge français. († 18 mai 1799).

Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, né le 24 janvier 1732 à Paris où il est mort le 18 mai 1799, est un écrivainmusicienhomme d'affaires et poète français, considéré comme l’une des figures emblématiques du siècle des Lumières.

Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais est né le 24 janvier 1732 à Paris en France, où il a travaillé toute sa vie. Fils d’horloger et frère de Vincent Caron, il est l’inventeur du mécanisme de l’échappement (horlogerie) à hampe. Il l’a expliqué au sieur Lepaute, horloger du Roi, qui s'en prétend être alors à l’origine mais Pierre-Augustin le confond en cour. Beaumarchais est également l’inventeur d’un mécanisme de perfectionnement destiné aux pédales de harpes.
Il se marie en 1756 avec Madeleine-Catherine Aubertin, veuve Franquet, de presque dix ans son aînée ; celle-ci décède un an plus tard. On le soupçonne de l’avoir tuée et c’est l’occasion du premier de la longue suite de procès et de scandales qui devaient marquer son existence. C’est en 1756 qu’il prend le nom de Beaumarchais, nom d’une terre qui appartenait à sa première épouse.

la fortune et les lettres
Son sens de l’intrigue et des affaires, son fort pouvoir de séduction, devaient lui permettre de gagner les faveurs de la Cour.
Il devient en 1759 professeur de harpe de Mesdames, filles de Louis XV, il se lie d’amitié avec le financier de la Cour, Joseph Paris Duverney, se lance dans les spéculations commerciales et déploie un tel génie en ce genre qu’en peu d’années il acquiert une grande fortune et il achète une charge de secrétaire du roi. Il devient ensuite lieutenant général des chasses et commence à écrire des petites parades pour des théâtres privés (Les Bottes de sept lieuesZirzabelleJean Bête à la foire) qui jouent sur un comique de mots et de corps proche de la farce. Il est aussi à l’époque patronné par le prince de Conti.
En 1768, il épouse Geneviève-Madeleine Wattebled, veuve de Lévêque, garde général des Menus-Plaisirs, qui décède en 1770, à 39 ans, laissant une importante fortune. Beaumarchais est accusé de détournement d’héritage.
Les années 1770 - 1773 sont pour Beaumarchais des années de procès et de défaveur : outre ses démêlés avec le comte de la Blache, il est occupé par la succession testamentaire de Joseph Paris Duverney dont devait accoucher l’affaire Goëzman. Il y manifeste un art consommé des Mémoires judiciaires, allant jusqu’à renouveler le genre, mais il y perd fortune, alliés et droits civiques.
En 1774, il fait la connaissance de Marie-Thérèse Willermaulaz (1751-1816), qui devient sa troisième épouse en 1786. En mars de cette même année, il est une première fois envoyé à Londres pour négocier la suppression du libelle dirigé contre Madame du Barry, les Mémoires secrets d’une femme publique de Théveneau de Morande, mission où il espère regagner les faveurs de la Cour.
Le 8 avril 1775, sous les conseils de Sartine, il est chargé par le nouveau souverain d’empêcher la publication d’un nouveau pamphlet, l’Avis à la branche espagnole sur ses droits à la couronne de France à défaut d’héritiers, d’un certain Angelucci, qui prétend que le roi a « l’aiguillette nouée ».
Cette mission, qui conduisit Beaumarchais en Angleterre, aux Pays-bas, dans les États allemands et en Autriche, où il fut pour un temps incarcéré sous motif d’espionnage, devient sous sa plume une aventure picaresque.
La même année, il est chargé à Londres de récupérer des documents secrets détenus par le chevalier d’Éon.
Bibliographie

  •  Eugénie, drame en 5 actes en prose avec un essai sur le drame sérieux. Première représentation : 29 janvier 1767. -  Eugénie, jeune femme noble et loyale, se croit l'épouse du comte de Clarendon.
    Mais ce dernier avait organisé un faux mariage et se trouve pris au piège de son amour et de son ambition. Au fur et à mesure que l'action, riche en rebondissement, progresse, Eugénie devient la figure emblématique de la vertu trompée et malheureuse dans un monde partagé entre la morale rigide et le libertinage.
  •  Les Deux Amis, ou le Négociant de Lyon, drame en 5 actes et en prose, Vve Duchesne, Paris, 1770. Première donnée à la Comédie-Française le 13 janvier 1770.
  • Tarare, mélodrame en 5 actes, P. de Lormel, Paris, 1787. Première donnée à l’Académie royale de musique le 8 juin 1787. Livret de Beaumarchais, musique de Salieri.
Trilogie de Figaro, ou Le Roman de la famille Almaviva, selon l’appellation donnée par Beaumarchais dans une préface de La Mère coupable :

Détails sur le produitLettres galantes à Madame de Godeville - C'est au cours d'une mission secrète à Londres que Beaumarchais fit la connaissance de Marie-Madeleine de Godeville, pour laquelle il se prit d'un violent caprice ; ce mot convient mieux que tout autre à cette " liaison de plaisir " entre un libertin et une femme galante. Sans doute aurions-nous à tout jamais ignoré cette aventure, s'il n'en subsistait une correspondance retrouvée naguère à la Pierpont-Morgan Library de New York. Miraculeuse découverte ! Non pour ce qu'elle apporte à la biographie de Beaumarchais, dont la réputation de séducteur n'est plus à faire, mais pour la littérature érotique à laquelle elle offre l'un de ses plus précieux fleurons. Les lettres à Mme de Godeville, au nombre d'une centaine (106 exactement), suscitent les images les plus délicates, les plus audacieuses, les plus brûlantes, en même temps les plus vraies, les plus abandonnées, les moins gourmées que le libertinage des sens ait jamais inspirées à la littérature épistolaire. " Tu ne sais faire l'amour que sur un lit, écrit Pierre-Augustin à sa maîtresse. Il est quelquefois charmant sur une feuille de papier. " Il en donne ici un éclatant témoignage.

rongés il y a fort longtemps...

En art il n'est pas nécessaire de comprendre les choses pour en discuter.  »






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