mardi 17 janvier 2012

décédé un 18 janvier : Rudyard Kipling,

1936 : Rudyard Kipling, écrivain britannique, Prix Nobel de littérature 1907 (° 30 décembre 1865).


Rudyard Kipling (BombayInde britannique, le 30 décembre 1865 – Londres, le 18 janvier 1936) est un écrivain britannique.
Ses ouvrages pour la jeunesse ont connu dès leur parution un succès qui ne s'est jamais démenti, notamment Le Livre de la jungle (1894), Le Second Livre de la jungle (1895), Histoires comme ça (1902), Puck, lutin de la colline (1906) ; il est également l'auteur du roman Kim (1901), de poèmes, (Mandalay (1890), Gunga Din(1890), et Si (1910) sont parmi les plus célèbres) et de nouvelles, dont L'Homme qui voulait être Roi (1888) et le recueil Simples contes des collines (1888). Il a été considéré comme un « innovateur dans l'art de la nouvelle »1, un précurseur de la science-fiction2,3 et l'un des plus grands auteurs de la littérature de jeunesse ; son œuvre manifeste un talent pour la narration qui s'est exprimé dans des formes variées.
De la fin du xixe siècle au milieu du xxe siècle, Kipling est resté l'un des auteurs les plus populaires de la langue anglaise. L'écrivain Henry James écrit à son sujet :« Kipling me touche personnellement, comme l'homme de génie le plus complet que j'ai jamais connu ». En 1907, il est le premier auteur de langue anglaise à recevoir le prix Nobel de littérature, et le plus jeune à l'avoir reçu. Par la suite, il a refusé d'être anobli.
Cependant, Kipling a été souvent considéré comme un « prophète de l'impérialisme britannique », selon l'expression de George Orwell. La controverse au sujet des préjugés et du militarisme qui seraient présents dans son œuvre a traversé tout le xxe siècle. Selon le critique littéraire Douglas Kerr : « Il reste un auteur qui inspire des réactions de rejet passionnées, et sa place dans l'histoire littéraire et culturelle est loin d'être solidement établie. Cependant, à l'heure où les empires européens sont en repli, il est reconnu comme un interprète incomparable, sinon controversé, de la manière dont l'empire était vécu. Cela, ajouté à son extraordinaire génie narratif, lui donne une force qu'on ne peut que reconnaître. »4

Joseph Rudyard Kipling naît le 30 décembre 1865 à Bombay, fils d'Alice Kipling, née MacDonald, et de John Lockwood Kipling, sculpteur et professeur à la Jejeebhoy School of Art and Industry de Bombay ; ses parents venaient à peine d'arriver en Inde, et s'étaient rencontrés en Angleterre, dans le Staffordshire, près du lac Rudyard (en) — dont ils donnèrent le nom à leur fils. D'après Bernice M. Murphy5« les parents de Kipling se considéraient comme des « Anglo-Indiens », et leur fils devait faire de même, bien qu'il ait passé la plus grande partie de sa vie hors d'Inde. Cela explique pourquoi des problèmes complexes d'identité et d'allégeance nationale marquent ses œuvres de fiction. »
James Tissot, le Calcutta (Portsmouth), 1876



Ces journées de « ténèbres et de lumière crue » passées à Bombay prirent fin lorsque Kipling eut six ans6. Comme le voulait la tradition chez les Anglo-Indiens, Rudyard et sa jeune sœur Alice (dite Trix) de trois ans prirent le bateau pour l'Angleterre, en l'occurrence pour se rendre à SouthseaPortsmouth, dans une famille d'accueil qui prenait en pension des enfants britanniques dont les parents résidaient en Inde. Les deux enfants grandirent sous la tutelle du capitaine Holloway et de son épouse, à Lorne Lodge, pendant les six années qui suivirent. Dans son autobiographie, publiée plus de soixante ans plus tard, Kipling évoque cette période avec horreur en se demandant non sans ironie si le mélange de cruauté et d'abandon qu'il subit auprès de Mme Holloway n'aurait pas précipité l'éclosion de ses talents littéraires6.
« Si vous faites subir un interrogatoire à un enfant de sept ou huit ans sur ses activités de la journée (surtout lorsqu'il tombe de sommeil), il se contredira d'une façon tout à fait satisfaisante. Si chaque contradiction est épinglée comme mensonge et rapportée au petit déjeuner, la vie n'est pas facile. J'ai dû subir pas mal de brimades, mais il s'agissait là de torture délibérée, appliquée religieusement et scientifiquement. Par contre cela m'obligea à faire très attention aux mensonges que je dus bientôt concocter et je suppose qu'il s'agit d'une bonne base pour une carrière littéraire. »
Trix fut mieux traitée que Rudyard, car Madame Holloway voyait en elle un beau parti pour son fils7. Cependant les deux enfants avaient de la famille en Angleterre dans laquelle ils pouvaient séjourner. À Noël, ils passaient un mois chez leur tante Georgiana (Georgy) et son mari, le peintre Edward Burne-Jones, dans leur maison de Fulham à Londres, « un paradis auquel je dois en vérité d'avoir été sauvé » selon Kipling6. Au printemps 1877, Alice Kipling revint d'Inde et retira les enfants de Lorne Lodge.
« Maintes et maintes fois par la suite, ma tante bien-aimée me demanda pourquoi je n'avais jamais raconté comment j'étais traité. Mais les enfants ne parlent pas plus que les animaux car ils acceptent ce qui leur arrive comme étant décidé de toute éternité. De plus, les enfants maltraités savent très exactement ce qui les attend s'ils révèlent les secrets d'une prison avant d'en être bel et bien sortis6. »
En janvier 1878, Kipling entra au United Services College, à Westward Ho! dans le Devon, école fondée quelques années plus tôt afin de préparer les garçons à la carrière militaire. Ses débuts à l'école s'avérèrent difficiles, mais il finit par se faire des amitiés durables et ces années lui fournirent la matière du recueil d'histoires de potaches, Stalky & Co. (en), publié des années plus tard7. Au cours de cette période, Kipling tomba amoureux de Florence Garrard, copensionnaire de Trix à Southend où sa sœur était retournée. Florence servira de modèle à Maisie, l'héroïne du premier roman de Kipling, La Lumière qui s'éteint (1891)7.
Vers la fin de son séjour à l'école, il fut décidé qu'il n'avait pas les aptitudes nécessaires pour obtenir une bourse d'études qui lui aurait permis d'aller à l'université d'Oxford7 puisque ses parents n'avaient pas les moyens de financer ses études supérieures8. Kipling père procura donc un emploi à son fils à Lahore9, où il était directeur de l'école d'art Mayo College of Art10 et curateur du musée de Lahore. Kipling devait travailler comme assistant dans un petit journal local, la Civil & Military Gazette. Il prit la mer pour l'Inde le 2 septembre et débarqua à Bombay le 20 octobre 1882.
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Rudyard réussit à publier plusieurs de ses nouvelles dans des revues et trouva une chambre dans Villiers Street, près du Strand, où il logea de 1889 à 1891. À l'époque où il publia son premier roman, La Lumière qui s'éteint, il commença à souffrir de dépression. Il fit alors la connaissance de Wolcott Balestier (en), écrivain américain, qui travaillait également comme agent littéraire. Ensemble ils écrivirent un roman, The Naulahka. En 1891, sur le conseil du corps médical, Kipling s'embarqua pour un nouveau voyage qui le mena d'Afrique du Sud en Australie, puis en Nouvelle-Zélande et en Inde. Mais il renonça à son projet de passer Noël en famille lorsqu'il apprit la nouvelle de la mort de Wolcott Balestier, qui venait de succomber brutalement à la fièvre typhoïde. Il décida de rentrer immédiatement à Londres et envoya un télégramme à la sœur de Wolcott, Carrie Balestier, pour lui demander sa main. La jeune fille, dont il avait fait la connaissance l'année précédente et dont il était très proche, accepta. Entretemps, vers la fin 1891, paraissait à Londres une anthologie de nouvelles sur la présence britannique en Inde, Life's handicap.
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Kipling fut au sommet de sa gloire dans la première décennie du xxe siècle. En 1907, il reçut le prix Nobel de littérature « en raison de la puissance d'observation, de l'originalité d'invention, de la vigueur des idées et du remarquable talent narratif qui caractérisent les œuvres de cet écrivain mondialement célèbre. » L'attribution des différents prix Nobel date de 1901 et Kipling en fut le premier lauréat anglophone. Lors de la cérémonie qui eut lieu à Stockholm le 10 décembre 1907, le secrétaire permanent de l'académie suédoise, C.D. af Wirsén, associa dans un vibrant hommage Kipling et trois siècles de littérature anglaise21.
« L'académie de Suède, en attribuant cette année le prix Nobel de littérature à Rudyard Kipling, souhaite rendre hommage à la littérature anglaise si riche de gloires diverses, ainsi qu'au plus grand génie que ce pays ait jamais produit dans le domaine de la narration. »
Le couronnement littéraire de ce succès fut la publication de deux recueils, l'un de poésies et l'autre de récits Puck of Pook's Hill en 1906 et Rewards and Fairiesen 1910. Ce dernier contient le poème If, (Si dans la traduction d'André Maurois). En 1995, une enquête de la BBC le donnait comme le poème préféré des britanniques. Cette exhortation au contrôle de soi et au stoïcisme est indéniablement le plus célèbre poème de Kipling.
Kipling sympathisa avec les positions des unionistes irlandais qui s'opposaient à l'autonomie, la Home Rule. Il fréquenta Edward Carson, chef des unionistes de l'Ulster né à Dublin, qui forma une milice de volontaires unionistes, les Ulster Volunteers, pour combattre ce qu'il appelait par dérision Rome Rule (la dictature de Rome, allusion à l'église catholique) en Irlande. Kipling composa le poème Ulster vers 1912, où il expose ce point de vue. Le poème évoque la journée du 28 septembre 1912 en Irlande du nord, au cours de laquelle 500 000 personnes signèrent le covenant de l'Ulster.
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Kipling continua à écrire jusqu'au début des années 1930, mais à un rythme moins soutenu et avec un succès moindre. Il mourut des suites d'une hémorragie causée par un ulcère gastro-duodénal le 18 janvier 1936, deux jours avant la mort de George V, à l'âge de 70 ans. Son décès avait d'ailleurs été annoncé de façon prématurée dans les colonnes d'une revue à laquelle il écrivit : « Je viens de lire que j'étais décédé. N'oubliez pas de me rayer de la liste des abonnés. »26
Les cendres de Kipling reposent dans le Poets' Corner de l'abbaye de Westminster, aux côtés d'autres personnalités littéraires britanniques.

annecdotes :
  • Passionné de l'Inde, Rudyard Kipling avait demandé à son éditeur d'orner les pages de garde de ses livres de svastikas, symbole indien de vie. Les svastikas furent retirés pour éviter toute ambigüité au moment de la montée du nazisme en Allemagne, bien qu'ils ne fussent pas orientés dans le même sens.
  • Franc-maçon, il fit partie de la loge Hope and Perseverance no 782 aux Indes, reçu le 5 avril 1886. Il reçut une dispense du Grand Maître du District du Pendjab lui permettant d'être initié avant l'âge de 21 ans et sera exalté Maitre Maçon dans la loge de Marque Fidélité, puis élevé au grade de Marinier de l'Arche Royale dans la Loge d'Ark Mariner du Mont Ararat n° 98.
  • Il apparait dans Le Livre de Kipling (Masque n°2222, 1995) de François Rivière
  • Rudyard Kipling est aussi à l'origine, de façon involontaire, d'un sigle informatique : TWAIN

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source principale : wikipédia

Détails sur le produitTu seras un Homme, mon fils

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie 
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, 
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties 
Sans un geste et sans un soupir ; 

Si tu peux être amant sans être fou d’amour, 
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre, 
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour, 
Pourtant lutter et te défendre ; 

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles 
Travesties par des gueux pour exciter des sots, 
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles 
Sans mentir toi-même d’un mot ; 

Si tu peux rester digne en étant populaire, 
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois, 
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère, 
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ; 

Si tu sais méditer, observer et connaître, 
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, 
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître, 
Penser sans n’être qu’un penseur ; 

Si tu peux être dur sans jamais être en rage, 
Si tu peux être brave et jamais imprudent, 
Si tu sais être bon, si tu sais être sage, 
Sans être moral ni pédant ; 

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite 
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front, 
Si tu peux conserver ton courage et ta tête 
Quand tous les autres les perdront, 

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire 
Seront à tous jamais tes esclaves soumis, 
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire 
Tu seras un homme, mon fils.

Bibliographie
  • Plain Tales From the Hills, 1888 (Simples contes des collines)
  • Soldiers Three, 1888
  • In Black and White, 1888
  • The Story of the Gadsbys, 1888
  • Under the Deodars, 1888)
  • The Phantom Rickshaw, 1888
  • Wee Willie Winkie, 1888
  • Détails sur le produit The Man Who Would Be King, 1888 (L'Homme qui voulut être roi) -  Dans l'Inde de la fin du 19ème siècle, un jeune journaliste fait la connaissance de deux aventuriers ratés, Daniel Dravot et de Peachy Carnehan. Ces deux anciens soldats britanniques partent conquérir seuls et armés de quelques fusils, une contrée inexplorée, le Kafiristan. Après un long et périlleux voyage, ils entament leur conquête en se faisant passer pour des fils d'Alexandre le Grand. A la suite d'une coïncidence miraculeuse, Dravot, se voit considéré comme une sorte de Messie, et il est proclamé roi. Enfin, le succès semble sourire aux aventuriers. Ce chef d'oeuvre de Rudyard Kipling est un roman d'aventure aux rebondissements palpitants et une fable sur l'amitié, le pouvoir et l'ambition.
  • Détails sur le produit The Light That Failed, New York, F. M. Lupton, 1890 (La Lumière qui s'éteint, Paris, P. Ollendorff, 1900) -  Dans La lumière qui s'éteint, le lecteur trouve matière à émotions fortes : l'amour, la guerre, la mort y sont évoqués sur un fond d'exotisme qui plaît aux amateurs de romans d'aventures. L'imaginaire et le réel y sont habilement mêlés. Le texte a le parfum de l'expérience vécue tout en faisant la part belle aux espérances irréalisées et peut-être irréalisables. Et surtout, au terme d'une existence agitée qui connaît les sommets de la gloire et les abîmes du désespoir, la mort triomphe, qui seule peut apaiser les souffrances du héros, Dick Heldar. Délaissant le monde indien, Kipling situe son action en Angleterre et au Soudan et, de plus, il s'y met en scène. L'affection particulière qu'il garda toujours pour ce roman dit clairement qu'il y mit beaucoup de lui-même.
  • Life's Handicap (Les Handicaps de la vie), 1891
  • The Naulakka, Leipzig, Heinemann & Balestier, 1892 (avec W. Balestier)
  • Many Inventions, 1893
  •    The Jungle Book, 1894 (Le Livre de la jungle, Paris, Mercure de France, 1899) -  Le Livre de la Jungle est un recueil de nouvelles dont chacune raconte une histoire qui se passe dans la jungle, forêt de l’Inde où vivent des animaux sauvages typiques du pays, ainsi que des hommes. Les nouvelles se succèdent dans un ordre qui n’est pas nécessairement chronologique, et permettent de découvrir par différents côtés la destinée de Mowgli petit d’homme, son éducation, la vie sociale du monde des animaux, et les lois de la Jungle auxquelles tous sont soumis, les hommes aussi. Les histoires ne sont pas nécessairement chronologiques, ne se déroulent pas toutes dans la jungle indienne (ainsi, l'histoire des phoques se déroule en Alaska et mentionne les lois de la plage) et ne font pas toutes intervenir Mowgli.
  • The Second Jungle Book, Londres, MacMillan, 1895
  • Détails sur le produit Captains Courageous: a Story of the Grand Banks, 1897 (Capitaines courageux, une histoire du banc de Terre-Neuve, Paris, Hachette, 1903) -  Harvey Cheyne est le fils gâté et arrogant d'un millionnaire américain.
    Lors de la traversée de l'Atlantique qui le mène vers l'Europe, le jeune garçon tombe à la mer. Un pêcheur le récupère à bord d'un morutier. Harvey est aussitôt enrôlé pour la saison de pêche qui bat son plein...La porte du fumoir exposée au vent venait de rester ouverte au brouillard de l'Atlantique Nord, tandis que le grand paquebot roulait et tanguait, en sifflant pour avertir la flottille de pêche."Ce petit Cheyne, c'est la peste du bord, " dit, en fermant la porte d'un coup de poing, un homme en pardessus velu et frisé.
    " On n'en a nul besoin ici. Il est par trop impertinent. " - R. K. Ce roman de R. Kipling (1865-1936) a été publié sous forme de feuilleton dans le Pearsons Magazine entre 1896 et 1897, puis traduit et publié en français en 1903.
  • The Seven Seas, 1896
  • The Day's Work, 1898
  • A Fleet In Being, 1898
  • Stalky and Co, 1899
  • From the Sea To Sea, 1899
  • Détails sur le produit Kim, Londres, MacMillan, 1901 -  S'il fallait choisir lui livre qui résume toute l'œuvre de Kipling, son chef-d'œuvre, ce serait celui-là. Le prix Nobel anglais, dont la stature littéraire a été immense, puis, après l'éclipse liée à la décolonisation, de nouveau importante, y a résumé une expérience, une double culture, un amour. L'expérience nourrie par son enfance en Inde, la double culture anglo-indienne, l'amour de l'enfance sont portés par l'art dut récit : roman d'espionnage, roman de formation, roman picaresque. Les figures du grand chemin, l'éducation de Kim grâce à son mentor, le lama, la présence, à l'horizon, des officiers britanniques, qui confieront à Kim une mission avant de l'enrôler définitivement, animent ce livre, qui est bien un roman d'aventures, le seul que l'on puisse opposer à Conrad. L'enfance, la philosophie, l'Inde, le romanesque, dans un style sensible, pittoresque, plein d'humour et de poésie.
  • Just So Stories, 1902 (Histoires comme ça)
  • The Five Nations, 1903
  • Traffics and Discoveries, 1904
  • Puck of Pook's Hill, 1906
  • Actions and Reactions, 1909
  • Rewards and Fairies, 1910
  • Songs From Books, 1912
  • A Diversity of Creatures, 1917
  • Land and Sea Tales, 1923
  • Debits and Credits, 1926
  • Thy Servant a Dog, Told By Boots, 1930
  • Limits and Renewals, 1932
  • Histoires comme ça ,… 
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     rongés quelques uns, 
    mais pas spécialement fan... mon préféré reste "la lumière qui s'éteint"... 
    quant au fameux livre de la jungle, j'adore la version Disney...




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